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06/03/2017

Ma Nuit Nue

Bien sûr, vous passez sans me voir

Confondue de vapeurs lentes

Sur la pointe des cheminées vivantes

Aux murmures de songes

 

Alors je souffle comme un malpoli

Et je souffle et faut pas m’en vouloir si je souffle

 

C’est que je vous préfère

 

Toute ébouriffée de comètes

Toute grelottante d’avions et d’étoiles

 

Ô Nuit, Ô ma Nuit Nue

 

Que j’aime ce parfum bleu

qui m’aspire

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Textes et musiques de Benjamin Gibeaux