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21/09/2017

Parabole

Je te vois, mon amour

Fleur d’aube à contre-nuit

Monter comme un vaisseau

Sur l’épaule du monde

 

Je suis un océan

Ivre de ton visage

Sa poésie fragile

Transpire dans la brume

 

Ton ventre ce flocon

Porte si bien le jour

Il laisse au fond du ciel

Des sillons doux et pâles

 

Les étoiles y naissent

Et grêlent en silence

Comme une fièvre blanche

Sur ma carcasse d'eau

 

Je te vois, mon amour

Descendre à contre-jour

Au rebord de la nuit

J’enfle comme une larme

 

J’allonge mes rouleaux

Sur ton chemin de ronde

Je ne sais plus vraiment

Qui tourne autour de qui

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Textes et musiques de Benjamin Gibeaux